Études des Écritures inspirées et de leur contexte
Étude numéro 2 — Le temps et les Saintes Écritures
La division du temps selon les Saintes écritures
inspirées Bible, les calendriers usuels, les dates pivots de la Bible écritures
inspirées et quelques remarques intéressantes relatives au “ cours du
temps ”.
1, 2. Qu’a écrit Salomon à propos du temps, et compte
tenu du caractère fugitif du temps, quel usage devrions-nous en faire ?
L’HOMME a le sentiment très net de
la fuite du temps. À chaque battement de l’horloge, il avance d’un pas dans le
cours du temps. Il se montre vraiment sage en faisant un bon usage de son temps.
Le roi Salomon a écrit : “ Pour tout il y a un temps fixé, oui un temps pour
toute affaire sous les cieux : un temps pour la naissance et un temps pour
mourir ; un temps pour planter et un temps pour déraciner ce qui était planté ;
un temps pour tuer et un temps pour guérir ; un temps pour démolir et un temps
pour bâtir ; un temps pour pleurer et un temps pour rire. ” (Eccl. 3:1-4). Comme le temps est fugitif ! Les 70 années
de la durée normale d’une vie sont de loin trop brèves pour que l’homme puisse
acquérir une connaissance abondante et jouir de toutes les autres choses
excellentes que Jah-Allah lui offre sur la terre. “ Toute chose, il l’a faite
belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour
que les humains ne découvrent jamais l’œuvre que le vrai Dieu de la Torah a
faite du début à la fin. ” — Eccl. 3:11 ; Ps. 90:10.
2 Jah-Allah lui-même vit
dans l’éternité du temps. Quant à ses créatures, il lui a plu de les intégrer
dans le cours du temps. Les anges du ciel, et même Satan-Ibliss le rebelle, sont
parfaitement conscients de l’écoulement du temps (Dan.
10:13 ; Rév. 12:12). Il est dit des humains
que “ temps et événement imprévu leur arrivent à tous ”. (Eccl. 9:11.) Heureux l’homme dont le Dieu de la Torah est
l’objet continuel de ses pensées et qui accueille favorablement ce que
Dieu Yavhé lui offre : la “ nourriture en temps voulu ”. — Mat. 24:45.
3. Qu’est-ce que le temps et l’espace ont en
commun ?
3 Le temps est
unidirectionnel. Bien que le temps soit universel, nul ne peut le définir. Il
est aussi insondable que l’espace. Personne ne peut dire d’où vient le temps ni
où il va. C’est l’apanage de la connaissance illimitée de Jéhovah-Dieu dont il
est dit qu’il est Dieu “ depuis des temps indéfinis et pour des temps
indéfinis ”. — Ps. 90:2.
4. Que peut-on dire à propos de l’écoulement du
temps ?
4 En revanche, il est
possible de comprendre certaines caractéristiques du temps. On peut mesurer sa
vitesse moyenne apparente. De plus, il s’écoule dans une seule direction. Comme
la circulation dans une rue à sens unique, le temps suit inexorablement cette
seule direction : vers l’avant, toujours vers l’avant ; quelle que soit sa
vitesse, il est impossible de le faire revenir en arrière. Nous vivons le moment
présent. Néanmoins, ce présent est en mouvement ; il se transforme
continuellement en passé. Jamais le temps ne suspend sa course.
5. Pourquoi peut-on dire que le passé est soit gagné,
soit perdu ?
5 Le passé. Le passé s’en
est allé ; c’est de l’histoire qui ne peut se répéter. Tenter de faire revenir
le passé est tout aussi impossible qu’essayer de faire remonter les eaux d’une
cascade ou de faire retourner la flèche vers l’arc qui l’a tirée. Nos erreurs
ont laissé leur empreinte dans le cours du temps ; seul Jah_allah peut effacer
cette empreinte (Is. 43:25). Pareillement, les
belles actions passées d’un homme seront conservées et ‘ reviendront à lui ’
avec la bénédiction de Jéhovah-Dieu (Prov.
12:14 ; 13:22). Le passé est soit gagné, soit
perdu ; on n’a plus aucun pouvoir sur lui. Voici ce qu’il est dit des méchants :
“ Car, comme l’herbe, rapidement ils se flétriront, et, comme la tendre herbe
verte, ils dépériront. ” — Ps. 37:2.
6. En quoi l’avenir diffère-t-il du passé, et
pourquoi devrions-nous particulièrement nous y intéresser ?
6 L’avenir. Il n’en va
pas de même de l’avenir. Il vient toujours à notre rencontre. Grâce à la Parole
de Dieu de la Torah nous sommes à même d’identifier les obstacles qui surgissent
devant nous et de nous préparer à les surmonter. Nous pouvons amasser pour
nous-mêmes “ des trésors dans le ciel ”. (Mat.
6:20.) Ces trésors ne seront pas balayés par le cours du temps. Ils
demeureront à nos côtés et s’accompagneront dans l’avenir de bénédictions
éternelles pour nous. Nous nous préoccupons d’utiliser sagement le temps, car
notre avenir en dépend. — Éph. 5:15, 16.
7. Quels indicateurs de temps Yahweh-Dieu a-t-il
donnés à l’homme ?
7 Indicateurs de temps.
Nos montres et horloges modernes sont des indicateurs de temps. Ce sont des
instruments de mesure du temps. Pareillement, Jéhovah-Dieu le Créateur a mis en
mouvement des indicateurs de temps géants tels que la terre, qui tourne sur son
axe, la lune, satellite de la terre, et le soleil, si bien que depuis la terre
l’homme peut calculer le temps avec exactitude. “ Et Dieu dit encore : ‘ Que des
luminaires paraissent dans l’étendue des cieux pour faire une séparation entre
le jour et la nuit ; ils devront servir de signes et pour les époques et pour
les jours et pour les années. ’ ” (Gen. 1:14).
Ainsi, comme une multitude d’objets créés dans des desseins connexes, ces corps
célestes évoluent selon des cycles parfaits, mesurant indéfiniment et
infailliblement le mouvement unidirectionnel du temps.
8. Quels sont
les différents sens du mot “ jour ” dans la
Bible ?
8 Le jour. Dans
la Bible, le mot “ jour ” a différents sens, tout comme il a à notre
époque des applications différentes. L’espace de temps qui s’écoule pendant une
rotation complète de la terre sur elle-même correspond à un jour de 24 heures.
Dans ce sens-là, le jour comprend les heures du jour et celles de la nuit, soit
24 heures au total (Jean 20:19). Toutefois, on
appelle aussi jour la durée du jour proprement dit, de 12 heures environ. “ Et
Dieu appelait la lumière Jour, mais les ténèbres, il les appela Nuit. ” (Gen. 1:5). Cela nous amène au terme “ nuit ”, période
d’obscurité de 12 heures environ (Ex. 10:13). Un
autre sens du mot “ jour(s) ” désigne une période contemporaine d’un personnage
éminent. Par exemple, Isaïe a eu sa vision “ aux jours d’Ouzziya, de Yotham,
d’Ahaz et de Hizqiya ” (Is. 1:1), et les jours de
Noé et de Lot sont tenus pour prophétiques (Luc
17:26-30). Un autre exemple de la flexibilité ou de l’usage figuré du mot
“ jour ” nous est fourni par Pierre, qui a dit : “ Un jour devant Jéhovah est comme mille ans et mille
ans comme un jour. ” (2 Pierre
3:8). Selon le récit de la
Genèse, le jour de création correspond à une période plus longue encore : des
millénaires (Gen. 2:2, 3 ;
Ex. 20:11). Le contexte biblique détermine le sens qu’il convient de
donner au mot “ jour ”.
9. a) Quelle est l’origine de la division du jour en
24 heures de 60 minutes ? b) Quels indicateurs de temps trouvons-nous dans les
Écritures hébraïques ?
9 L’heure. La division du jour en 24 heures remonte à
l’Égypte. La division actuelle de
l’heure en 60 minutes trouve son origine dans les mathématiques babyloniennes,
fondées sur un système sexagésimal (soit sur le nombre 60). Les Écritures
hébraïques ne font pas mention d’une division en heures*. Au lieu de diviser le jour en heures précises, les
Écritures hébraïques emploient des expressions comme “ matin ”, “ midi ”,
“ plein midi ” et “ soir ” à titre d’indicateurs de temps (Gen. 24:11 ; 43:16 ; Deut. 28:29 ; 1 Rois
18:26). La nuit se divisait en trois périodes appelées “ veilles de la
nuit ” (Ps. 63:6), dont deux sont précisément
nommées dans la Bible : “ la veille du milieu de la nuit ” (Juges 7:19) et “ la veille du matin ”. — Ex. 14:24 ; 1 Sam.
11:11.
10. Comment les Juifs comptaient-ils les heures au
temps de Jésus, et comment ce renseignement nous aide-t-il à fixer l’heure de
la mort de Jésus ?
10 En revanche, le mot “ heure ”
apparaît maintes fois dans les Écritures grecques chrétiennes (Jean 12:23 ; Mat. 20:2-6).
Les heures se comptaient à partir du lever du soleil, soit vers 6 heures du
matin. La Bible mentionne la “ troisième heure ” qui correspondrait à 9 heures
du matin. Elle cite aussi la “ sixième heure ” comme étant celle où les ténèbres
s’abattirent sur Jérusalem lorsque Jésus fut attaché sur le poteau. Cela
correspondrait à midi aujourd’hui. Toujours selon les Écritures, Jésus expira
sur le poteau de supplice vers “ la neuvième heure ”, soit vers 15 heures. —
Marc 15:25 ; Luc
23:44 ; Mat. 27:45, 46*.
11. À quand remonte l’usage de la “ semaine ” comme
mesure de temps ?
11 La semaine. Tôt dans
l’Histoire, l’homme s’est mis à compter les jours par cycle de sept. Ce faisant,
il a suivi l’exemple de son Créateur, qui couronna les six jours de création par
une septième période également appelée jour. Noé comptait les jours par cycles
de sept. En hébreu, le terme “ semaine ” désigne littéralement une unité ou
période de sept éléments. — Gen. 2:2, 3 ; 8:10, 12 ; 29:27.
12. Qu’est-ce qu’un mois lunaire, et en quoi
diffère-t-il des mois actuels ?
12 Les mois
lunaires. La Bible parle de “ mois lunaires ”. (Ex. 2:2 ; Deut. 21:13 ; 33:14 ; Ezra 6:15.) Les
mois actuels ne sont pas lunaires, car ils ne sont pas gouvernés par la lune.
Ils correspondent simplement à 12 divisions arbitraires de l’année solaire. Le
mois lunaire est déterminé par la nouvelle lune. La lune présente quatre phases
qui constituent ensemble une lunaison, soit en moyenne 29 jours, 12 heures et
44 minutes. Il suffit de regarder la
forme de la lune pour déterminer approximativement le jour du mois
lunaire.
13. Par quel
moyen le déluge a-t-il été rapporté avec exactitude quant au
temps ?
13 Plutôt que d’observer
rigoureusement des mois lunaires, Noé a, semble-t-il, rapporté les événements
d’après des mois de 30 jours chacun. Grâce au journal qu’il tint à bord de
l’arche, nous comprenons que les eaux du déluge submergèrent la terre pendant
cinq mois, ou “ cent cinquante jours ”. Après 12 mois et 10 jours, la terre
étant devenue sèche, les passagers de l’arche sont sortis. Ainsi, ces événements
historiques ont été consignés avec exactitude quant au temps. — Gen. 7:11, 24 ; 8:3, 4, 14-19.
14. a) Comment Jah-Allah a-t-il pourvu aux saisons ?
b) Quelle sera la durée du cycle des saisons ?
14 Les saisons.
Préparant la terre comme lieu d’habitation, Jah-Allah fit preuve d’amour et
de sagesse en prévoyant les saisons (Gen. 1:14).
Elles se succèdent du fait de l’inclinaison de la terre de 23,5 degrés par
rapport au plan de sa révolution autour du soleil. Il en résulte que
l’hémisphère Sud, en premier lieu, puis l’hémisphère Nord, six mois plus tard,
sont inclinés vers le soleil, de sorte que les saisons se succèdent dans
l’ordre. Ce changement de saisons engendre la variété et le contraste, et régit
les époques des semailles et des récoltes. La Parole du Dieu de la
Torah garantit l’éternité de l’alternance des saisons et de leurs contrastes, en
ces termes : “ Car tous les jours que durera la terre, semailles et moisson,
froid et chaud, été et hiver, jour et nuit, jamais ne cesseront. ” — Gen. 8:22.
15, 16. a) En Terre promise, comment la saison
pluvieuse se répartit-elle ? b) Décrivez les saisons pluvieuses et la relation
entre ces saisons et le travail agricole.
15 En Terre promise,
l’année peut généralement se diviser en deux : la saison pluvieuse et la saison
sèche. De la mi-avril à la mi-octobre environ, il pleut très peu. La saison
pluvieuse comprend les premières pluies ou pluies “ d’automne ”
(octobre-novembre), les fortes pluies d’hiver et le froid (décembre-février),
et les pluies tardives ou de “ printemps ” (mars-avril) (Deut. 11:14 ; Yoël 2:23).
Ces divisions sont approximatives, les saisons se chevauchant à cause des
variations climatiques dans les diverses régions du pays. Les premières pluies
amollissent la terre sèche, si bien qu’octobre et novembre sont les mois des
“ labours ” et des “ semailles ”. (Ex. 34:21 ; Lév. 26:5.) Durant les fortes pluies d’hiver, de
décembre à février, les chutes de neige ne sont pas rares, et en janvier et
février, sur les hauteurs, la température descend parfois au-dessous du point de
congélation. La Bible dit que Benaïa,
l’un des hommes forts de David, abattit un lion “ un jour de neige ”. — 2 Sam. 23:20.
16 Les mois de mars et
d’avril (qui correspondent approximativement aux mois de Nisan et d’Iyyar) sont
les mois “ de la pluie printanière ”. (Zek. 10:1.)
Il s’agit de la pluie tardive nécessaire pour faire grossir les céréales semées
en automne en vue d’une belle récolte (Hosh.
6:3 ; Jacq. 5:7). C’est aussi la saison des
premières moissons, et Yavhé ordonna à Israël d’offrir des prémices de la
récolte le 16 Nisan (Lév. 23:10 ; Ruth 1:22). C’est une époque pleine de beauté et de
charme. “ Les fleurs sont apparues dans le pays, le temps de la taille de la
vigne est arrivé et la voix de la tourterelle s’est fait entendre dans notre
pays. Quant au figuier, il a mûri ses figues précoces, leur faisant prendre de
la couleur ; et les vignes sont en fleur, elles ont donné leur senteur. ” —
Chant de S. 2:12, 13.
17. a) Comment les céréales sont-elles humidifiées à
la saison sèche ? b) Considérez le tableau “ L’année des Israélites ” et divisez
l’année selon les saisons définies aux paragraphes 15 à 17. c) Quand la moisson
des céréales avait-elle lieu et à quel moment récoltait-on les autres fruits ?
Avec quelles fêtes ces événements coïncidaient-ils ?
17 À la mi-avril
commence la saison sèche, mais d’un bout à l’autre de cette période ou presque,
et plus spécialement dans les plaines maritimes et sur le versant occidental des
montagnes, une rosée abondante favorise les récoltes de l’été (Deut. 33:28). Au mois de mai, on récolte les céréales, et
c’était à la fin de ce mois-là que se célébrait la fête des Semaines
(Pentecôte) (Lév. 23:15-21). Puis, à mesure qu’il
fait plus chaud et que le sol devient plus sec, la vigne mûrit et on la
vendange ; c’est ensuite la récolte des autres fruits d’été, tels que les
olives, les dattes et les figues (2 Sam. 16:1). À
la fin de la saison sèche et quand venaient les premières pluies, tous les
produits du sol ayant été récoltés, alors (vers le début d’octobre) on célébrait
la fête des Huttes (Tabernacles). — Ex.
23:16 ; Lév. 23:39-43.
18. a) Pourquoi la signification du mot hébreu
“ année ” est-elle appropriée ? b) Qu’est-ce que l’année solaire vraie par
rapport à la terre ?
18 L’année. Notre étude
du temps, selon la Bible, nous amène maintenant à l’“ année ”. Il en est
question dès l’origine de l’histoire de l’homme (Gen.
1:14). Le mot hébreu pour “ année ”, shanah, vient d’une
racine qui signifie “ réitérer, recommencer ”, et il emporte l’idée d’un cycle
dans le temps. Cette appellation est appropriée, puisque chaque année recommence
le cycle des saisons. L’année terrestre correspond au temps d’une révolution
complète de la terre autour du soleil. L’année solaire est plus précisément la
période qui court d’un équinoxe vernal à l’autre. Elle dure en moyenne 365 jours, 5 heures,
48 minutes, 46 secondes, soit approximativement
365 jours 1/4.
19. a) Comment calculait-on les années bibliques
autrefois ? b) Quelle “ année religieuse ” Yahweh institua-t-il par la
suite ?
19 Les années
bibliques. D’après la façon de compter de la Bible dans les temps anciens,
l’année courait d’automne à automne. Cela convenait tout à fait à une vie
agricole, l’année commençant par les labours et les semailles, vers la première
partie de notre mois d’octobre, et s’achevant avec la rentrée des récoltes. Pour
Noé, l’année débutait à
l’automne. Selon ce qu’il a rapporté, le déluge commença “ au deuxième
mois ”, ce qui correspondrait à la deuxième moitié d’octobre et à la première
moitié de novembre (Gen. 7:11, note). À ce jour, de
nombreux peuples font encore débuter la nouvelle année à l’automne. Lors de
l’Exode, en 1513 av. n. è., Yah-Allah décréta qu’Abib (Nisan) deviendrait pour
les Juifs “ le premier des mois ”, de sorte qu’ils auraient désormais une année
religieuse allant du printemps au printemps (Ex.
12:2). Toutefois les Juifs de notre temps observent une année civile qui
débute à l’automne, dont Tishri est le premier mois.
20. Comment l’année lunaire a-t-elle été modifiée
pour correspondre à l’année solaire, et qu’est-ce que l’année
luni-solaire ?
20 L’année
luni-solaire. Jusqu’à Christ, pour compter le temps, la plupart des nations
utilisaient l’année lunaire et recouraient à différents procédés pour la faire
plus ou moins coïncider avec l’année solaire. L’année lunaire commune de 12 mois
lunaires comprend 354 jours, les mois comptant 29 ou 30 jours selon l’apparition
de chaque nouvelle lune. L’année lunaire
est donc plus courte d’environ 11 jours 1/4 que l’année
solaire vraie de 365 jours 1/4. Les Hébreux s’en
tenaient à l’année lunaire. La Bible ne dit pas comment ils faisaient coïncider
cette année-là avec l’année solaire et les saisons, mais ils devaient
certainement ajouter des mois supplémentaires ou intercalaires, selon les
besoins. Le recours à des mois
intercalaires devint systématique au Ve siècle
av. n. è. ; cette méthode reçut le nom de cycle métonien. Ainsi, on intercalait
un mois supplémentaire sept fois tous les 19 ans, et dans le calendrier juif ce
mois était ajouté à la fin du 12e mois, celui d’Adar ; ce
13e mois s’appelait Véadar ou “ deuxième Adar ”. Quand le calendrier
lunaire est ainsi mis en accord avec le soleil, les années, qui sont de 12 ou
13 mois, sont dites années luni-solaires.
21. a) Qu’est-ce que le calendrier julien ?
b) Pourquoi le calendrier grégorien est-il plus précis ?
21 Calendriers julien
et grégorien. Un calendrier est un système qui consiste à fixer le début, la
durée et les divisions de l’année, et à établir un ordre pour ces divisions.
Jules César institua le calendrier julien en 46 av. n. è. pour donner aux
Romains un système de mesure du temps à partir de l’année solaire au lieu de
l’année lunaire. Le calendrier julien prévoit 365 jours par an, à ceci près que
tous les quatre ans (année bissextile) on ajoute un jour, ce qui donne
366 jours. Or, au fil du temps on s’est aperçu que l’année du calendrier julien
est plus longue d’un peu plus de 11 minutes que l’année solaire vraie. Aussi, au
XVIe siècle de n. è., cette discordance se montait à dix
jours complets. En conséquence, en 1582 le pape Grégoire XIII procéda à une
légère révision du calendrier julien, instituant ce qu’on appelle aujourd’hui le
calendrier grégorien. Conformément à la bulle papale, on amputa de 10 jours
l’année 1582, si bien que le lendemain du 4 octobre devint le 15 octobre. Selon
le calendrier grégorien, les années séculaires non divisibles par 400 ne sont
pas tenues pour années bissextiles. Par exemple, contrairement à l’année 2000,
l’année 1900 ne fut pas bissextile puisque 1 900 n’est pas divisible par 400.
Le calendrier grégorien est actuellement
en usage dans la plupart des pays du monde.
22, 23. Quelle est la durée d’une année
prophétique ?
22 L’“ année ” prophétique. Dans les prophéties
bibliques, l’“ année ” revêt souvent un sens particulier, en ce qu’elle équivaut
à 12 mois de 30 jours chacun, soit au total 360 jours. Notons le
commentaire suivant d’un bibliste à propos d’Ézékiel 4:5,
6 : “ Nous pouvons donc supposer qu’Ézéchiel connaissait une année de
360 jours. Ceci n’est ni une vraie année solaire ni une vraie année lunaire.
C’est une année ‘ moyenne ’ dans laquelle chaque mois a 30 jours*. ”
23 On appelle également
“ temps ” une année prophétique, et une étude de Révélation 11:2, 3 et Ré
12:6, 14 révèle qu’un “ temps ” équivaut à
360 jours. Dans les prophéties, une
année est aussi parfois représentée symboliquement par un “ jour ”. — Ézék. 4:5, 6.
24. Par quel chiffre les peuples de l’Antiquité
commençaient-ils à compter ?
24 Pas d’année zéro. Les peuples de l’Antiquité,
y compris les Grecs instruits, les Romains et les Juifs, ignoraient le zéro.
Pour eux, tout commençait avec un. Lorsqu’on vous a enseigné les chiffres
romains à l’école (I, II, III, IV, V, X, etc.), avez-vous appris le chiffre
romain zéro ? Non, pour la raison qu’il n’existait pas chez les Romains.
Puisqu’il n’était pas en usage chez eux, l’ère chrétienne a donc commencé avec
l’année 1 et non avec l’année zéro. De cela découlent également les
nombres ordinaux comme premier (1er), deuxième (2e),
troisième (3e), dixième (10e), centième (100e),
etc. Dans les mathématiques modernes, on conçoit que tout part de rien ou zéro.
Le zéro a probablement été inventé par les
Hindous.
25. En quoi le nombre ordinal diffère-t-il du nombre
cardinal ?
25 Ainsi, lorsqu’on
utilise les nombres ordinaux, il faut toujours soustraire une unité
pour obtenir le nombre complet. Par exemple, quand on cite une date du
XXe siècle de n. è., faut-il entendre par là que
20 siècles complets se sont écoulés ? Non, cela signifie 19 siècles complets et
quelques années. Pour représenter des nombres complets, la Bible ainsi que les
mathématiques modernes emploient les nombres cardinaux comme 1, 2, 3,
10, 100, etc. On les appelle aussi “ nombres entiers ”.
26. Comment calculer a) les années à partir du
1er octobre 607 av. n. è. jusqu’au 1er octobre 1914 de
n. è. ? b) les 2 520 ans, à partir du 1er octobre 607
av. n. è. ?
26 Dès lors, puisque
l’ère chrétienne n’a pas commencé avec l’année zéro, mais avec l’année 1 de
n. è., et que le calendrier des années antérieures à l’ère chrétienne ne remonte
pas à partir de l’année zéro, mais de l’année 1 av. n. è., le nombre qui désigne
l’année est en réalité un nombre ordinal. Autrement dit, 1990 de n. è.
représente en fait 1 989 années complètes depuis le commencement de l’ère
chrétienne, et la date du 1er juillet 1990 représente
1 989 années 1/2 depuis le commencement de l’ère
chrétienne. Le même principe s’applique aux dates antérieures à l’ère
chrétienne. Ainsi, pour calculer combien d’années se sont écoulées entre le
1er octobre 607 av. n. è. et le 1er octobre 1914 de n. è.,
il faut ajouter 606 années (plus les trois derniers mois de l’année précédente)
à 1 913 (plus les neuf premiers mois de l’année suivante), et l’on obtient 2 519
(plus 12 mois), soit 2 520 ans. Ou bien, pour savoir quelle date on obtient
2 520 ans après le 1er octobre 607 av. n. è., rappelez-vous que 607
est un nombre ordinal — il représente 606 années complètes — et puisqu’il faut
partir non du 31 décembre 607 av. n. è., mais du 1er octobre 607
av. n. è., il convient d’ajouter à 606 les trois mois qui terminent l’année 607
av. n. è. Puis il faut soustraire 606 1/4 de 2 520 ans ;
il reste 1 913 3/4. Cela signifie que 2 520 ans à partir
du 1er octobre 607 av. n. è. aboutissent à
1 913 ans 3/4 de l’ère chrétienne — 1 913 années complètes
conduisent au début de 1914 de n. è., à quoi on ajoute les 3/4
d’une année pour obtenir le 1er octobre 1914*.
27. Qu’est-ce qu’une date pivot, et pourquoi
a-t-elle une grande importance ?
27 Dates pivots. La
chronologie biblique fiable se base sur certaines dates pivots. Une date pivot
est une date historique fondée et reconnue à laquelle correspond un événement
particulier consigné dans la Bible. Une telle date peut alors servir de point de
départ d’une série d’événements repérés avec exactitude sur le calendrier. Une
fois ce pivot fixé, les calculs qui lui sont antérieurs ou postérieurs se font à
partir de récits bibliques précis, tels que la durée de la vie de certains
personnages ou la longueur du règne des rois. Ainsi, en partant d’un point
donné, il est possible d’employer la chronologie biblique fiable pour dater de
nombreux événements rapportés dans la Bible.
28. Quelle date pivot les Écritures hébraïques
fournissent-elles ?
28 Date pivot pour les
Écritures hébraïques. La prise de Babylone par les Mèdes et les Perses sous les
ordres de Cyrus est un événement important rapporté à la fois par la Bible et
par l’histoire profane. La Bible en fait mention en Daniel
5:30. Selon diverses sources historiques (dont Diodore, Africanus,
Eusèbe, Ptolémée et les tablettes babyloniennes), 539 av. n. è. est l’année de
la prise de Babylone par Cyrus. La Chronique de Nabonide cite le mois et le jour
de la chute de la ville (l’année n’est pas mentionnée). Les chronologistes profanes ont ainsi fixé la
date de la chute de Babylone au 11 octobre 539 av. n. è., selon le calendrier
julien, ou au 5 octobre, selon le calendrier grégorien*.
29. Quand le décret de Cyrus a-t-il été promulgué,
et quelle possibilité accordait-il ?
29 Après le
renversement de Babylone et dans la première année de son règne sur la Babylone
conquise, Cyrus édicta son célèbre décret autorisant les Juifs à retourner à
Jérusalem. Si l’on considère le récit biblique, le décret a vraisemblablement
été promulgué vers la fin de 538 ou vers le printemps 537 av. n. è. Cela donnait
aux Juifs tout le temps de se réinstaller dans leur pays et de monter à
Jérusalem afin d’y rétablir le culte de Jah-Yah au “ septième mois ”, Tishri,
soit le 1er octobre 537 av. n. è. — Ezra
1:1-4 ; 3:1-6*.
30. Comment
détermine-t-on que 29 de n. è. est une date pivot pour les Écritures grecques
chrétiennes ?
30 Date pivot pour les
Écritures grecques chrétiennes. Une date pivot pour les Écritures grecques
chrétiennes a été fixée grâce à la date de l’accession au trône de Tibère César,
qui succéda à l’empereur Auguste. Auguste est mort le 17 août 14 de n. è.
(calendrier grégorien) ; Tibère a été proclamé empereur par le sénat romain le
15 septembre 14. Selon Luc 3:1, 3, Jean le
baptiseur a commencé son ministère dans la 15e année du règne de
Tibère. Si les années sont comptées à partir de la mort d’Auguste, la
15e année court d’août 28 à août 29 de n. è. Si l’on compte à partir
du moment où le sénat a proclamé Tibère empereur, l’année va de septembre 28 à
septembre 29 de n. è. Peu après, Jésus
Prophète Roi des prophètes, qui avait environ six mois de moins que Jean le
baptiseur, se présenta au baptême ; il avait “ environ 30 ans ”. (Luc 3:2, 21-23 ; 1:34-38.) Cet
événement est en conformité avec la prophétie de Daniel
9:25 selon laquelle 69 “ semaines ” (des semaines prophétiques de
7 années chacune, soit 483 ans au total) s’écouleraient depuis “ la sortie de la
parole pour rétablir et pour rebâtir Jérusalem ” et sa muraille jusqu’à
l’apparition du Messie (Dan. 9:24, note). Cette
“ parole ” vint de la part d’Artaxerxès (Longue-Main) en 455 av. n. è. et fut
exécutée par Nehémia à Jérusalem dans la deuxième partie de la même année. Et
483 ans plus tard, dans la deuxième moitié de 29 de n. è., Jésus fut baptisé par
Jean et oint de l’esprit saint du Dieu de la Torah Jéhovah, devenant ainsi le
Messie ou l’Oint. Que Jésus Prophète Roi des prophètes fut baptisé et qu’il
commença son ministère dans la deuxième partie de l’année, cela s’accorde
également avec la prophétie selon laquelle il devait être retranché “ à la moitié de la semaine ” d’années (ou après
trois ans et demi) (Dan. 9:27). Puisqu’il est mort au printemps, son ministère
de trois ans et demi a dû commencer vers l’automne 29 de n. è*. Soit dit en passant, ces deux témoignages prouvent
également que Jésus Prophète Roi des prophètes est né à l’automne 2 av. n. è.,
puisque Luc (3:23) précise que Jésus avait environ
30 ans quand il a commencé son œuvre*.
31. a) Pourquoi la vitesse avec laquelle s’écoule le
temps semble-t-elle varier ? b) Quel avantage en résulte-t-il donc pour les
jeunes ?
31 Ce qui fait passer
le temps plus vite. Un vieux proverbe dit : “ Plus on attend une chose, plus
elle se fait attendre. ” Il est vrai que lorsqu’on regarde passer le temps,
qu’on a conscience du temps qui s’écoule, qu’on est dans l’attente d’un
événement, alors le temps nous semble long. En revanche, quand on est occupé,
qu’on s’intéresse à sa tâche et qu’on s’y absorbe, alors il semble vraiment que
“ le temps fuit ”. Par ailleurs, le temps paraît passer plus vite pour les
personnes âgées que pour les jeunes enfants. Pour quelle raison ? Parce qu’une
année ajoutée à la vie d’un enfant d’un an équivaut à un accroissement de 100 %,
tandis qu’une année ajoutée à la vie d’un adulte de 50 ans ne représente qu’un
accroissement de 2 %. Pour l’enfant, une année paraît très longue. L’adulte,
s’il est occupé et en bonne santé, aura le sentiment que les années passent de
plus en plus vite. Il comprend mieux alors les paroles suivantes de Salomon :
“ Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. ” D’un autre côté, les jeunes ont
devant eux les années de la formation qui paraissent longues. Au lieu de se
livrer à la “ poursuite de vent ” au sein d’un monde matérialiste, ils mettront ces années à profit pour
s’amasser les richesses qui découlent d’une vie vouée à l’attachement à Dieu.
Salomon a encore dit ceci avec raison : “ Souviens-toi donc de ton Grand
Créateur aux jours de ton adolescence, avant que commencent à venir les jours
funestes, ou que soient arrivées les années où tu diras : ‘ Je n’y ai aucun
plaisir. ’ ” — Eccl. 1:9, 14 ; 12:1.
32. Comment les hommes peuvent-ils comprendre plus
pleinement la pensée de Dieu sur le temps ?
32 Le temps dans
l’éternité. Toutefois, des jours heureux nous attendent où le malheur ne sera
plus. Les amis de la justice, dont ‘ les temps sont dans la main de Jah-Allah ’,
peuvent envisager de vivre éternellement dans le domaine du Royaume du Dieu de
la Torah (Ps. 31:14-16 ; Mat.
25:34, 46). Sous ce Royaume, la mort ne sera
plus (Rév. 21:4). Disparus l’oisiveté, la maladie,
l’ennui et la vanité ! Il y aura du travail à faire, passionnant et exaltant,
travail qui mettra à l’épreuve les aptitudes de l’homme parfait et lui procurera
un sentiment de profonde satisfaction. Il lui semblera que les années passent de
plus en plus vite ; son cœur reconnaissant et sa mémoire fidèle s’enrichiront
perpétuellement au souvenir des événements heureux. Au fil des millénaires, les
hommes qui vivront sur la terre comprendront plus pleinement la pensée
de Jah-Allah sur le temps : “ Car mille ans sont, à tes
yeux, comme le jour d’hier quand il est passé. ” — Ps. 90:4.
33. Eu égard au temps, quelle bénédiction Jéhovah
a-t-il ordonnée ?
33 Quand on considère
le cours du temps du point de vue humain et compte tenu de la promesse divine
d’un monde nouveau de justice, comme elles sont réjouissantes, ces bénédictions
à venir : “ Car c’est là que Jéhovah a ordonné que soit la bénédiction, oui la
vie pour des temps indéfinis. ” — Ps. 133:3.
[Notes]
Différentes versions de la Bible traduisent l’araméen
par “ heure ” dans les passages suivants : Daniel
3:6, Darby ; 3:15,
Glaire ; 4:19, Darby ; 4:33, Maredsous ; 5:5, Glaire. Cependant, dans son
Dictionnaire d’Hébreu et d’Araméen Bibliques, P. Reymond donne à ce mot
le sens d’“ instant ” ; il est rendu ainsi dans Les Saintes Écritures —
Traduction du monde nouveau.
Voir les notes se rapportant à ces passages des
Écritures.
Fêtes et calendriers bibliques, par J. Van
Goudoever, traduit par M.-L. Kerremans, Paris, 1967, page 110.
Étude perspicace des Écritures, vol. 1,
pages 462-3.
Étude perspicace des Écritures, vol. 1,
pages 458, 462-3 ; vol. 2, page 365.
Étude perspicace des Écritures, vol. 1,
page 580.
Étude perspicace des Écritures, vol. 2,
pages 995-8.
Étude perspicace des Écritures, vol. 2,
pages 21-2.
[Tableau, page 281]
L’ANNÉE DES ISRAÉLITES
Nom du mois Nisan (Abib)
Équivalent mars-avril
Année religieuse 1er mois
Année civile 7e mois
Citations Ex. 13:4 ; Neh. 2:1
Fêtes 14 Nisan Pâque
15-21 Nisan Fête des Gâteaux sans
levain
16 Nisan Offrande des prémices
Nom du mois Iyyar (Ziv)
Équivalent avril-mai
Année religieuse 2e mois
Année civile 8e mois
Citations 1 Rois
6:1
Nom du mois Sivân
Équivalent mai-juin
Année religieuse 3e mois
Année civile 9e mois
Citations Est. 8:9
Fêtes 6 Sivân Fête des Semaines
(Pentecôte)
Nom du mois Tammouz
Équivalent juin-juillet
Année religieuse 4e mois
Année civile 10e mois
Citations Jér.
52:6
Nom du mois Ab
Équivalent juillet-août
Année religieuse 5e mois
Année civile 11e mois
Citations Ezra
7:8
Nom du mois Éloul
Équivalent août-septembre
Année religieuse 6e mois
Année civile 12e mois
Citations Neh.
6:15
Nom du mois Tishri (Éthanim)
Équivalent septembre-octobre
Année religieuse 7e mois
Année civile 1er mois
Citations 1 Rois
8:2
Fêtes 1 Tishri Jour des sonneries de
trompette
10 Tishri Jour des Propitiations
15-21 Tishri Fête des Huttes
22 Tishri Assemblée solennelle
Nom du mois Heshvân (Boul)
Équivalent octobre-novembre
Année religieuse 8e mois
Année civile 2e mois
Citations 1 Rois
6:38
Nom du mois Kislev
Équivalent novembre-décembre
Année religieuse 9e mois
Année civile 3e mois
Citations Neh.
1:1
Nom du mois Tébeth
Équivalent décembre-janvier
Année religieuse 10e mois
Année civile 4e mois
Citations Est.
2:16
Nom du mois Shebat
Équivalent janvier-février
Année religieuse 11e mois
Année civile 5e mois
Citations Zek.
1:7
Nom du mois Adar
Équivalent février-mars
Année religieuse 12e mois
Année civile 6e mois
Citations Est.
3:7
Nom du mois Véadar
Équivalent (mois intercalaire)
Année religieuse 13e mois
On ne gagne les batailles que quand on a le bon CHIP inspiré par Jah-Allah dans la tête.
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